Souvent trouvé agrippé aux extrémités des herbes et des arbustes, tique du mouton présente un comportement unique de recherche, où il attend patiemment l'approche d'un hôte. Arborant un motif distinctif sur son dos, il se fixe discrètement sur l'hôte inconscient pour se nourrir. En tant qu'ectoparasite, il a développé une salive complexe qui facilite non seulement l'alimentation en sang mais peut également transmettre divers pathogènes, un sujet d'étude important en raison de son rôle dans l'écosystème et de son impact sur la santé de la faune.

Le tique du chien (France) est une espèce de tique connue pour être le vecteur de bactéries provoquant plusieurs maladies chez l'être humain, dont la fièvre pourprée des montagnes Rocheuses et la tularémie. Cependant, ce tique doit rester attaché à l'hôte pendant plusieurs heures avant de pouvoir transmettre la maladie.

Le dermacentor occidentalis ( dermacentor occidentalis Dermacentor occidentalis ) est une tique mordante qui se trouve souvent dans les prairies et les arbustes. À toutes les étapes de la vie, cette tique peut transmettre la fièvre pourprée des montagnes Rocheuses aux humains, aux chiens et aux chats. De plus, il est connu pour provoquer la paralysie des morsures de tiques chez les vaches, les cerfs et les poneys.

* Dermacentor marginatus (synonyme homotypique)

L'ixodes holocyclus est une tique endémique d'Australie. On la trouve principalement sur la côte est, où la forte pluviosité et la végétation contribuent à son développement. Ses hôtes naturels sont les mammifères autochtones, surtout les bandicoots. Toutefois elle peut piquer d'autres espèces, tant humains qu'animaux domestiques, et causer une intoxination entraînant des troubles cardio-respiratoires (et possiblement la mort).

La tique du cerf est une tique qui parasite essentiellement les cerfs et les ours en Amérique du Nord. Elle est cependant dangereuse pour l'humain car elle est vectrice de plusieurs maladies dont la maladie de Lyme et la fièvre du Texas. La tique du cerf se plante sur la peau, se nourrit de sang et gonfle au fur et à mesure qu'elle s'en remplit.

Cette espèce est dépourvue d'yeux, mais elle semble pourtant pouvoir se diriger et même cibler des proies ou certaines zones du corps où la peau est plus fine quand elle est entrée en contact avec une proie. Ces acariens sont pourvus de cellules jouant un rôle similaire à celui de l'odorat (sur une patte) et de cellules photosensibles mises en évidence par Peter-Allan Diehl et Michèle Vlimant (laboratoire de physiologie animale, Neuchâtel, Suisse) sur les deux flancs de l'animal. L'animal sait ainsi s'il fait jour ou nuit, et peut détecter des mouvements d'animaux s'ils interceptent la lumière qui arrive à la tique.

De très petite taille à l'état normal (tout particulièrement aux deux premiers stades de larve et nymphe), la femelle adulte à jeun est presque deux fois plus grande que le mâle. Elle voit en outre son volume augmenter d'environ 200 fois, lorsqu'après 3 ou 4 jours de repas, elle est gonflée de la chair et du sang dissous de son hôte, ce qui lui permettra de produire plusieurs milliers d'œufs pondus par un orifice qui semble presque situé sous la bouche tant son abdomen est distendu avant la ponte. La femelle engorgée a alors l'apparence d'un sac gonflé (comme un petit grain de raisin, ovale et légèrement aplati). Bien qu'ayant la tête partiellement enfoncée dans la peau de sa proie, elle est à ce moment-là plus facilement repérable sur les animaux ou le corps humain.