La ixodes persulcatus mature préfère les régions froides et tempérées de sa zone, adoptant un mode de vie parasitaire. Son cycle de vie complexe comporte plusieurs étapes, chacune cherchant des hôtes mammifères, allant des petits rongeurs aux grands ongulés, voire aux humains, par lesquels elle peut potentiellement transmettre des pathogènes tels que le virus de l'encéphalite transmis par les tiques. Les stades juvéniles utilisent souvent des hôtes plus petits, tandis que les adultes peuvent viser de manière ambitieuse des animaux de plus grande taille pour faciliter leur cycle de reproduction.

Cette espèce est dépourvue d'yeux, mais elle semble pourtant pouvoir se diriger et même cibler des proies ou certaines zones du corps où la peau est plus fine quand elle est entrée en contact avec une proie. Ces acariens sont pourvus de cellules jouant un rôle similaire à celui de l'odorat (sur une patte) et de cellules photosensibles mises en évidence par Peter-Allan Diehl et Michèle Vlimant (laboratoire de physiologie animale, Neuchâtel, Suisse) sur les deux flancs de l'animal. L'animal sait ainsi s'il fait jour ou nuit, et peut détecter des mouvements d'animaux s'ils interceptent la lumière qui arrive à la tique.

La tique du cerf est une tique qui parasite essentiellement les cerfs et les ours en Amérique du Nord. Elle est cependant dangereuse pour l'humain car elle est vectrice de plusieurs maladies dont la maladie de Lyme et la fièvre du Texas. La tique du cerf se plante sur la peau, se nourrit de sang et gonfle au fur et à mesure qu'elle s'en remplit.

De très petite taille à l'état normal (tout particulièrement aux deux premiers stades de larve et nymphe), la femelle adulte à jeun est presque deux fois plus grande que le mâle. Elle voit en outre son volume augmenter d'environ 200 fois, lorsqu'après 3 ou 4 jours de repas, elle est gonflée de la chair et du sang dissous de son hôte, ce qui lui permettra de produire plusieurs milliers d'œufs pondus par un orifice qui semble presque situé sous la bouche tant son abdomen est distendu avant la ponte. La femelle engorgée a alors l'apparence d'un sac gonflé (comme un petit grain de raisin, ovale et légèrement aplati). Bien qu'ayant la tête partiellement enfoncée dans la peau de sa proie, elle est à ce moment-là plus facilement repérable sur les animaux ou le corps humain.

Amblyomma maculatum est une espèce de tique du genre Amblyomma. Immatures infestent normalement les petits mammifères et oiseaux qui habitent le sol; les "rats de coton" (Sigmodon) peuvent être des hôtes particulièrement favorisés. Certains hôtes enregistrés incluent:

La peau de amblyomma cajennense est une merveille naturelle unique, capable de s'agrandir plusieurs fois sa taille initiale pour accueillir un repas de sang de son hôte. En tant que nymphes agiles et adultes diligents, ils dépendent d'une variété de mammifères pour se nourrir, mais ils ont une préférence marquée pour les chevaux pendant leur phase adulte. Cette spécificité alimentaire est essentielle pour compléter leur cycle de vie complexe.

La tique étoilée d'Amérique est une tique indigène des États-Unis et du Mexique. Pour détecter ses hôtes (animaux, mais aussi humains), dont elle se nourrit du sang, elle dispose d'un organe spécifique: l'organe de Haller. Elle est connue pour sa capacité à transmettre des agents pathogènes, dont l'ehrlichiose monocytaire humaine, la turalémie et l'ehrlichiose granulocytaire humaine.

Haemaphysalis longicornis , la tique asiatique à longue corne, la tique à longue corne, la tique du buisson, la tique asiatique ou la tique du bétail, est un arachnide parasite appartenant à la famille des tiques Ixodidae. La tique asiatique à longues cornes est un ravageur connu du bétail, en particulier en Nouvelle-Zélande, et peut transmettre une maladie appelée theilériose aux bovins, mais pas aux humains. Cependant, la tique a été associée à plusieurs autres maladies transmises par les tiques chez l'homme. Une femelle non nourrie mesure généralement 2,0 à 2,6 mm de long et 1,5 à 1,8 mm de large, et atteint 9,8 mm de long et 8,2 mm de large avec l'engorgement. Distinguer un spécimen des autres membres du genre Haemaphysalis nécessite un examen microscopique des caractéristiques physiques mineures.