Habitat : lisières et cœurs de forêts de feuillus, haies bocagères (creuses)…. Répartition : ce papillon était jusqu'au début du XX siècle commun de l’Europe à l’Oural. On le trouvait plus souvent dans des habitats calcicoles thermophiles selon certains auteurs, mais plutôt en zones humides abritées du vent selon d'autres ; les derniers nids suivis (plus de 70) étaient par exemple en Suisse tous trouvés sur des milieux acides et humides (à Ophioglossum vulgatum, Orobanche gracilis, Molinia arundinacea, Blackstonia perfoliata ou Succisa pratensis, bioindicateurs d'une humidité fluctuante du sol) mais à l'abri du vent, typiquement dans le bocage. Une hypothèse est qu'il a besoin d'air humide en été et en automne pour ne pas mourir déshydraté (il pourrait alors souffrir non seulement du drainage fréquent des landes et tourbières, mais aussi de l'ouverture du bocage et de l'espacement des haies ou de la transformation de haies vives en haies basses, trois phénomènes qui contribuent à augmenter les variations thermiques et la déshydratation de l'air à la hauteur des nids, d'autant que dans les arbres défoliés par elle, la chenille n'est plus protégée du soleil par les feuilles et ne bénéficie pas de l'évapotranspiration du buisson qui a alors cessé, faute de feuilles) ; on observe parfois les chenilles se cachant sous le nid, tête en bas, quand ce dernier est en plein soleil.Sa répartition actuelle est en France (comme dans d'autres pays selon l'UICN) mal connue (L'adulte n'a qu'une courte période d'activité, de nuit, et pourrait donc être moins souvent trouvé dans les pièges lumineux utilisés pour les inventaires naturalistes de papillons de nuit). L'OPIE a lancé en 2012 le lancement d'un inventaire naturaliste, participatif.